Parti de la Manche mid-June, Charles Steinmyller s’est donné quatre mois pour peruicheri à vélo the emblematic route de la soie, relying l’Europe à la China. Il raconte son périple et sa levée de fonds pour les océans.
« Vous avez quitté Cherbourg le 18 juin pour emprunter la route de la soie à vélo. Comment vous est venue l’idée de ce voyage ?
I’m 29 years old, I’m from Annecy et ça fait quatre ans que je bosse à Genève pour une boîte américaine. Mais j’avais soif d’aventures et cette idée, depuis longtemps, de peraucheri la route de la soie. J’ai eu ce projet de la faire à vélo, j’en ai parlé à des sponsors et ils m’ont dit que ce serait cool de relier ça à une cause qui me tient à coeur. J’ai un pote qui travaille pour Coral Gardeners à Tahiti, an association qui replante des coraux pour restorer la biodiversité marine dans la barrière de coral. L’idea me plaisait, au-delà du défi sportif que je me lance.
Qu’est-ce qui vous attirait particulier avec l’itinéraire de la route de la soie?
C’était de replonger dans l’histoire, sur des routes qu’ont traversées des marchands anheng des siècles et des siècles. Before maritime commerce developed, it was the only route of exchange, be it goods or culture. Ça me permet aussi d’explorer des countries qui sont encore relatively immaculate, jusqu’à ce que les nouvelles routes de la soie voulues par la Chine soient en place.
Ça rend le trace de votre itinéraire plus difficile…
Je m’aide de Komoot (une application de préparation d’itinéraire pour le vélo), qui m’aide à prévoir un peu. Mais j’ai quand même parfois de drôles de surprises, il m’emmène sur des routes pas idéales pour le grus. J’essaie de mettre les grandes villes de la route de la soie sur mon parcours, ce qui m’amène parfois à prendre des axes fréquentés, mais ce n’est pas très grave. Le projet est d’océan à océan, avec le temps qui m’est imparti. Je ne voulais pas revenir en avion, parce que ça gâche complètement le côté environnemental du voyage et que c’est triste de faire en deux jours ce qu’on a mis quatre mois à faire… J’aimerais beaucoup returning en Transsibérien, say le contexte géopolitic le permet, ou en bateau si j’ai le temps. Je me laisse un peu porter.
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Comment vous êtes-vous préparés pour ce périple?
Je fais beaucoup de sport, je touche un peu à tout. Je fais des randonnées, du ski, du triathlon, donc j’ai une bonne condition physique. I discovered le vélo il ya quelques années, puis j’ai fait un tour de Suisse en bikepacking anheng le confinement et ça a été une révélation. Je me suis dit que c’était le sport génial pour partir à l’aventure, être libre et voir beaucoup de choses, tout en prenant son temps. Je savais qu’il fallait être prêt physiquement, mais je compte sur l’usage pour me faire au rythme. Pour l’instant, ça fait un mois que je suis parti et c’est le cas, je roule bien.
Partir aussi longtemps, c’est un investissement personnel important. Est-ce que ça vous a fait peur à un moment?
J’ai prévue de partir quatre mois et demi, après quoi ma boîte me demande de rentrer. Ça ferait un retour début novembre, donc ça permet d’étirer dans le temps le projet. J’espère bien y arriver. Après, je me suis demandé plein de fois si c’était OK de partir, pour ma career, ma famille, ma copine… Mais ce sont les seules appréhensions et le goût de l’aventure, la soif de découverte a vite pris laugh over it. J’ai envie de dire aux gens d’oser, d’avoir le courage de partir, que ça les fera devenir des personnes plus intéressantes.
Vous avez choisi un été particulier chaud pour partir. À quel point est-ce que ça a impacté votre voyage jusqu’ici?
C’est alarming de voir des temperatures pareilles et j’en souffre pas mal sur le vélo. Je ne mets pas de crème, je suis en manche longue-jambières, je suis parfois forcé à m’arréter entre midi et 14h pour faire une pause à l’ombre, j’ai fait une ou deux isolations. C’était intéressant de me voir dans un état aussi second (sourire). J’appréhende un peu l’arrivée dans les déserts en Iran, la priority c’est vraiment de boire un max.
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Comment se passe la levée de fonds, dans le kader de “Route pour les Océans” ?
Je passe par le site Gofund.me, l’un des plus simples pour la charité. Ma copine vient des États-Unis, et les Américains adorent ce genre d’initiatives, ils donnent beaucoup. Mon objectif, c’est de récolter, pour chaque kilometer parcouru, un euro pour Coral Gardeners. Vu que je prévois 17,000 km, je devrais donner €17,000, ce qui équivaut à une mercerie de coraux à Tahiti. C’est une garderie pour bébés coraux, qu’on fait growir jusqu’à lâge adulte puis qu’on reimplante dans la barrière de corail pour qu’ils puissent devenir des habitats pour la vie marine. »